FRE 480Y Translation: French to English

2003-2004


  • CT11. Translate the two paragraphs: "Il n'y a pratiquement..." et "Les mesures...". -> Translation.

    La situation des Afghanes
    (Texte diffusé par courriel sous forme de pétition documentée, novembre 1999)

    Chers amis, faites circuler cette information!
    Veuiller consacrer quelques minutes à la lecture de ce message, signez-le et ensuite copiez-le et envoyez-le par e-mail à autant de personnes que possible. Si plus de 50 noms figurent sur la liste qui vous parvient, veuillez envoyer une copie au Commissaire de l'UNHCHR (voir ci-dessous).

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    Le gouvernement afghan mène la guerre aux femmes. La situation s'est détériorée à un tel point que dans un éditorial du Times, quelqu'un a comparé le traitement des femmes là-bas au traitement des juifs dans la Pologne du pré-holocauste. Depuis la prise de pouvoir des Talibans en 1996, les femmes doivent porter le burqua, sont battues et lapidées en public si elles n'ont pas l'habit adéquat, ne fût-ce que si le filet ne couvre pas leurs yeux.

    Une femme a été battue A MORT par une foule de fondamentalistes pour avoir incidemment exposé son bras en conduisant. Une autre a été lapidée A MORT pour avoir tenté de quitter le pays avec un homme qui ne faisait pas partie de sa famille.

    Les femmes ne sont pas autorisées à travailler ni même à sortir sans un parent de sexe masculin. Les femmes qui travaillent en tant que professeurs, traductrices, médecins, avocates, artistes et écrivains ont été contraintes de quitter leur travail et ont été renvoyées à la maison, de sorte que les dépressions deviennent tellement répandues que le phénomène a atteint un seuil d'urgence.

    Il n'est pas possible dans une société islamique à l'extrême de connaître le taux de suicide avec certitude, mais les représentants d'organismes humanitaires estiment que pour les femmes, qui ne parviennent pas à trouver les médicaments et traitements adéquats pour dépression grave et préfèreraient mourir que vivre dans ces conditions, le taux a augmenté de manière significative. Les maisons occupées par des femmes doivent avoir leurs fenêtres peintes de sorte que les femmes ne puissent jamais être vues de l'extérieur. Elles doivent porter des chaussures qui ne font pas de bruit, de manière à ne jamais être entendues.

    Les femmes craignent pour leur vie à la moindre "mauvaise conduite". Le travail leur étant interdit, les femmes célibataires ou sans membres de la famille de sexe masculin meurent de faim ou mendient dans la rue, fussent-elles titulaires d'un doctorat.

    Il n'y a pratiquement pas de traitements médicaux disponibles pour les femmes, et les représentants d'organismes humanitaires ont pour la plupart quitté le pays. Dans l'un des rares hôpitaux pour femmes, un journaliste a trouvé des corps immobiles, presque sans vie, couchés sur des lits, enveloppés dans leur burqua, réticents à parler, à manger ou à faire quoi que ce soit, dépérissant à petit feu. D'autres sont devenues folles. On les a vues tapies dans des coins, se balançant ou pleurant, pour la plupart, de peur. Un médecin envisage de laisser ces femmes face à la résidence du Président en signe de protestation pacifique quand le peu de médicaments restant sera épuisé. La situation est arrivée à un point où le terme "violations des droits humains" est un euphémisme. Les maris ont droit de vie et de mort sur les femmes de la famille, en particulier sur leurs épouses, mais une foule en colère a tout autant le droit de lapider ou de battre une femme, souvent jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour avoir exposé une once de chair ou avoir offensé l'un d'entre eux de la manière la plus insignifiante. Selon David Cornwell, les Occidentaux ne devraient pas juger le peuple afghan pour ces traitements car cela fait partie de leur "culture", ce qui est faux. Jusqu'en 1996, les femmes jouissaient d'une relative liberté pour travailler, généralement pour s'habiller comme elles le souhaitaient, pour conduire et apparaître seules en public. La rapidité de la transition constitue la raison principale des dépressions et des suicides. Les femmes qui, par le passé, étaient éducatrices ou médecins ou qui simplement étaient habituées à des libertés humaines basiques sont à présent durement réprimées et traitées comme des sous-êtres, au nom de l'islam fondamentaliste et rétrograde. Il ne s'agit pas de tradition ou de culture, au contraire.

    Les mesures sont extrêmes, même dans les cultures où le fondamentalisme constitue la règle. Par ailleurs, s'il était possible de tout excuser par la culture, nous ne devrions pas être horrifiés de ce que les Carthaginois sacrifiaient leurs nouveaux-nés, de ce que des petites filles sont excisées dans certaines régions d'Afrique, de ce que les noirs dans les années 30, au fin fond des Etats-Unis étaient lynchés, interdits de vote, et forcés à se soumettre à des lois racistes. Tout être humain a le droit à une existence tolérable, y compris les femmes d'un pays musulman situé dans une partie du monde que les Occidentaux ne comprennent pas.

    Si nous pouvons user de menaces militaires au Kosovo au nom des droits humains des Albanais, l'OTAN et l'Occident peuvent certainement dénoncer pacifiquement le scandale de l'oppression, du meurtre et de l'injustice commis à l'encontre des femmes par les Talibans.

    Déclaration

    Par notre signature, nous nous accordons à reconnaître que le traitement actuel des femmes en Afghanistan est tout-à-fait inacceptable et mérite le soutien et l'action des peuples des Nations Unies, et que la situation actuelle en Afghanistan ne sera pas tolérée. Les Droits de la Femme ne constituent nulle part un sujet mineur. Il est INACCEPTABLE qu'en 1999 des femmes soient traitées comme des sous-êtres et des propriétés.

    L'égalité et la décence sont un DROIT, non une liberté, que l'on vive en Afghanistan ou ailleurs.

    1)Fabrice Gares, Montjoire, France
    2)Jean-Paul IVA, Toulouse, France
    3)Ric marie-pilar andré Delarue, France
    4)Franck Raymond, Toulouse, France
    5)Jérôme Vaysse, Toulouse, France
    6)Françoise Larre, Toulouse, IUFM
    7)Laurence Soula, Boulogne-sur-Mer, France
    8)Anne Wagner, Boulogne-sur-Mer, France
    9) Montse Nofre, Barcelona, Spain
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    Veuillez indiquer votre nom, ville et pays en signe de soutien. Ensuite copiez et envoyez le message par e-mail à autant de personnes que possible. Si plus de 50 noms figurent sur la liste qui vous parvient, veuillez envoyer une copie à:
    Mary Robinson, Haut Commissaire, UNHCHR, [email protected] et à Angela King, Conseiller spécial sur les questions de genre et l'avancement des femmes, UN, [email protected]

    Dans l'éventualité où vous décidez de ne pas signer, n'arrêtez pas la pétition. Il est préférable de la copier plutôt que la faire suivre.


    The Situation of Afghan Women

    (Text distributed by e-mail as a documented petition, November 1999)

    [...]

    There is practically no medical treatment available to women, and most human rights representatives have left the country. In one of the rare (/very few) women's hospitals, a reporter found motionless, almost lifeless, bodies lying on beds, wrapped in their burqa, reluctant to speak, eat or do anything, slowly wasting away. Others have gone mad. They have been seen (/can be seen) crouching in corners, swaying or crying, for the most part, out of fear. One doctor considers leaving these women in front of the President's residence as a non-violent protest, when the little remaining medication has run out. The situation has reached the point where the term "violation of human rights" is a euphemism. Husbands have the right of life and death over women in their families, particularly their wives, but an angry crowd has just as much right to stone or beat a woman, in many cases to death, for having shown an inch of flesh or offending one of them in the slightest manner. According to David Cornwell, Westerners should not judge the Afghan people for this kind of treatment as it is part of their "culture", which is untrue. Until 1996 women were relatively free to work, and for the most part to dress as they wished, to drive and appear alone in public. The speed of the transition is the main reason for depression and suicides. Women who in the past were teachers or doctors or were simply used to basic human freedom are now severely repressed and treated as subhuman (/a sub-species), in the name of fundamentalist and reactionary Islam. It is not a question of tradition or culture, quite the contrary.

    The measures are exreme, even in cultures where fundamentalism is (/constitutes) the norm. Besides, if it were possible to justify everything by the criterion of culture, we should not be horrified that the Carthaginians sacrificed their new-born, that little girls are excised (/undergo excision /undergo genital mutilation) in certain parts of Africa, that in the Deep South in the 30s blacks were lynched, were denied the vote, and were forced to submit to racist laws. Every human being has the right of a tolerable existence, including women in an Islamic country in a part of the world that Westerners do not understand.

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