Ces deux enquêtes s’appuient sur l’analyse des fichiers syslog de serveurs de courrier électronique.
Ces fichiers gardent les traces des en-têtes des messages émis et reçus par les possesseurs de comptes. Pour chaque message, on peut retrouver l’adresse de son expéditeur, la date et l’heure d’envoi, sa taille, et d’autres informations techniques (relayage des machines, émission par un robot, etc.). De même pour le destinataire. L’ennui étant que ces deux types d’informations, relatives à l’expéditeur et au destinataire, ne sont pas sur les mêmes lignes. Il s’ensuit donc un travail d’appariement qui peut devenir singulièrement complexe, mais qui ne sera pas évoqué ici.
Par choix déontologique 1, l’analyse s’est limitée à la description formelle des échanges, sans en étudier ni la taille, ni l’heure d’envoi; par suite, les comptes ont été totalement anonymisés.